Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a accueilli, ce mardi à Rabat, le Secrétaire général de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est, M. Kao Kim Hourn. Une visite placée sous le signe de l’ouverture économique du Maroc sur les grands pôles de croissance asiatique et de la consolidation des partenariats sectoriels structurants.
Dans une déclaration à la presse, M. Mezzour a souligné que « le Maroc a l’honneur d’accueillir aujourd’hui le Secrétaire général de l’ASEAN, une organisation régionale qui regroupe dix économies dynamiques et innovantes, avec lesquelles le Royaume entend renforcer ses synergies industrielles et commerciales ».
Le ministre a mis en avant le rôle central de cette alliance asiatique sur la scène économique mondiale, en insistant sur la richesse de son expérience dans le domaine de la transformation industrielle, de l’innovation technologique et de l’attractivité des investissements. « Ces pays ne se contentent pas de produire : ils innovent, exportent des technologies de pointe et contribuent activement à la redéfinition des chaînes de valeur mondiales », a-t-il affirmé.
Cette rencontre intervient dans le cadre du dialogue sectoriel établi entre le Maroc et l’ASEAN, dans lequel le Royaume est engagé depuis plusieurs années. À ce titre, une feuille de route commune 2024–2028 est en cours de déploiement, articulée autour de trois axes majeurs de coopération : la mobilité électrique, le développement des villes intelligentes et durables, ainsi que l’industrie numérique.
Pour M. Mezzour, cette feuille de route reflète la volonté du Maroc de bâtir des partenariats à forte valeur ajoutée, capables d’ouvrir de nouveaux débouchés industriels, tout en tirant parti du savoir-faire avancé des pays de l’ASEAN. « Cette collaboration s’inscrit pleinement dans les hautes orientations royales appelant à diversifier les partenariats économiques du Maroc et à renforcer sa souveraineté industrielle », a-t-il rappelé.
À travers cette rencontre, les deux parties réaffirment leur engagement à construire un modèle de coopération Sud-Sud innovant et équilibré, fondé sur le partage d’expertise, la coproduction et l’ouverture technologique. Elle marque également une étape importante dans le positionnement du Maroc comme passerelle stratégique entre l’Afrique et l’Asie du Sud-Est.