L’instauration d’une relation de confiance entre le citoyen et l’administration fiscale pourrait permettre au Maroc de gagner plus de 10 points de produit intérieur brut et de stimuler l’investissement, selon les déclarations de Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget.
Les résultats enregistrés en janvier 2025 confirment cette tendance positive, avec une augmentation des recettes fiscales de 2,46 milliards de dirhams par rapport à la même période en 2024. Ainsi, les recettes ont atteint 27,14 milliards de dirhams , laissant entrevoir une progression se poursuivre jusqu’à fin mars.
Cette évolution traduit l’impact des réformes fiscales mises en place, visant à élargir l’assiette fiscale et à améliorer le recouvrement, tout en consolidant la transparence et la confiance entre les contribuables et l’administration.
Un financement diversifié pour maîtriser le déficit
Par ailleurs, Fouzi Lekjaa a souligné que la réforme sociale , adoptée par le gouvernement, nécessite un budget de 100 milliards de dirhams . Face à cet investissement donc, la nécessité de diversifier les sources de financement devient primordiale afin d’atteindre un déficit budgétaire de 3% d’ici la fin du mandat gouvernemental.
La stratégie mise en place repose ainsi sur un équilibre entre mobilisation des recettes, rationalisation des dépenses et mise en place de mécanismes de financement innovants pour assurer une croissance économique soutenue et durable.
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