Avec un chiffre d’affaires dépassant les 30 milliards de dirhams et plus de 800 000 tonnes de matière transformée chaque année, la plasturgie marocaine s’impose comme l’un des piliers les plus dynamiques et stratégiques de l’économie nationale. Son ambition à l’horizon 2030 : atteindre les 2 millions de tonnes et consolider son ancrage dans l’économie verte.
Le secteur de la plasturgie ne se contente plus d’être un maillon industriel parmi d’autres : il s’affirme comme un levier transversal, structurant et en pleine montée en puissance dans l’écosystème économique national. Pour Hicham El Haid, président de la Fédération Marocaine de Plasturgie, cette industrie est aujourd’hui prête à franchir une nouvelle étape de développement, à la croisée de la performance industrielle, de l’innovation technologique et de la durabilité environnementale.
Avec plus de 30 milliards de dirhams de chiffre d’affaires annuel et la transformation de plus de 800 000 tonnes de matières plastiques, le secteur affiche des fondamentaux solides. Il nourrit l’ambition d’atteindre, à l’horizon 2030, les deux millions de tonnes traitées par an — un objectif révélateur de la capacité de projection et de montée en puissance de la filière.
Mais au-delà des volumes, c’est aussi la qualité de la structuration du secteur qui retient l’attention. Présente dans des filières clés telles que l’agriculture, la santé, l’habitat, l’énergie ou la mobilité, la plasturgie participe activement à la mise en œuvre des grands chantiers du Royaume. Elle accompagne aussi la dynamique de transformation infrastructurelle du pays, en contribuant à la création d’emplois qualifiés et à l’amélioration de la compétitivité industrielle nationale.
Vers une industrie durable et circulaire
La Fédération insiste également sur l’engagement du secteur en matière de responsabilité environnementale. La plasturgie est aujourd’hui la seule industrie au Maroc à s’acquitter d’une éco-taxe sur les matières premières, un signal fort de son adhésion à une logique de développement durable. Cette orientation se reflète dans l’adoption croissante de solutions à faible impact environnemental, permettant au secteur de se conformer aux normes internationales et de renforcer sa compétitivité à l’export.
L’intégration de l’intelligence artificielle dans les chaînes de production ouvre également de nouvelles perspectives d’optimisation. Pour M. El Haid, ces technologies permettront de mieux anticiper les fluctuations du marché des matières premières, de rationaliser les chaînes logistiques, et d’identifier en temps réel les segments porteurs pour l’innovation et la R&D.
Un rendez-vous industriel stratégique
La tenue du PlastExpo & PackExpo symbolise cette dynamique ascendante. L’édition actuelle marque un tournant dans la manière dont la plasturgie marocaine se positionne sur l’échiquier continental. Le salon n’est pas seulement une vitrine de savoir-faire, mais aussi un outil de projection stratégique au service de la souveraineté industrielle du pays.
À travers cet événement, le Maroc affirme sa volonté de faire de la plasturgie un moteur structurant de développement, créateur de valeur, d’emploi et d’impact territorial. Cette ambition s’inscrit dans la vision royale d’une industrie marocaine moderne, résiliente et tournée vers l’avenir.
