Le Ministère de l’Économie et des Finances a organisé, en partenariat avec l’Agence Française de Développement , une journée d’étude dédiée au lancement du nouveau Code des bonnes pratiques de gouvernance des Établissements et Entreprises Publics . L’événement, qui s’est tenu à Rabat, a rassemblé des responsables gouvernementaux, des partenaires internationaux et des dirigeants d’entreprises publiques.
Ce nouveau Code, approuvé par décret n° 2.24.249 du 24 avril 2025, remplace celui en vigueur depuis 2012. Il vise à renforcer la gouvernance du secteur public à travers une approche modernisée, conforme aux principes constitutionnels, aux recommandations du Nouveau Modèle de Développement et aux standards internationaux, notamment les lignes directrices de l’OCDE sur la gouvernance des entreprises publiques publiées en 2024.
Une réforme au service de la performance publique
Dans son discours d’ouverture, le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, a insisté sur l’importance de cette réforme dans la modernisation du portefeuille public, l’amélioration de la performance des EEP et la consolidation des principes de bonne gouvernance.
La rencontre a connu la participation de plus de 40 dirigeants d’EEP, ainsi que de représentants d’institutions clés telles que l’Agence Nationale de Gestion Stratégique des Participations de l’État, la Cour des Comptes, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux, ONU Femmes, l’Institut Marocain des Administrateurs et le Club des Femmes Administrateurs.
Trois axes majeurs pour une gouvernance renforcée
Les échanges et ateliers organisés au cours de la journée ont permis de mettre en lumière plusieurs axes structurants du nouveau Code :
Professionnalisation des organes de gouvernance : intégration d’administrateurs indépendants, formations dédiées, promotion de la représentation féminine et évaluation des conseils d’administration, afin de renforcer l’expertise et la redevabilité.
Renforcement du reporting ESG : adoption de normes de publication d’informations extra-financières alignées sur les standards internationaux, dans une logique de transparence et de durabilité.
Promotion d’une gouvernance responsable : mise en œuvre de pratiques conciliant efficacité économique, responsabilité sociale et préservation de l’environnement.
Les participants ont unanimement salué ce Code comme un levier essentiel pour clarifier les obligations de service public et améliorer l’efficience du secteur public.