La Chine a annoncé, dimanche 29 juin, la levée partielle de son interdiction sur les produits de la mer en provenance du Japon. Cette décision met un terme à une interdiction totale instaurée en août 2023, à la suite du début du rejet dans l’océan Pacifique des eaux traitées de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima.
Désormais, seuls les produits issus de certaines régions japonaises pourront à nouveau être exportés vers le marché chinois. Dix préfectures restent toutefois concernées par l’interdiction : Fukushima, Tokyo, Chiba, Gunma, Ibaraki, Miyagi, Nagano, Niigata, Saitama et Tochigi. Pour les autres, des conditions strictes sont exigées : les produits devront être accompagnés de certificats sanitaires, de documents prouvant l’absence de substances radioactives, ainsi que de certificats d’origine émis par les autorités japonaises.
Cette décision des douanes chinoises intervient après une série de contrôles et d’analyses à long terme, menés par la Chine et la communauté internationale, qui n’ont révélé aucune anomalie liée aux eaux rejetées.
L’embargo instauré par Pékin en 2023 avait suscité de fortes tensions diplomatiques avec Tokyo. Il faisait suite au début du processus de rejet progressif des eaux traitées de Fukushima, une étape jugée nécessaire par les autorités japonaises dans le cadre du long et complexe démantèlement de la centrale, détruite par le tsunami de 2011.
Plus de dix ans après la catastrophe, le site reste hautement sensible. Sa sécurisation et sa décontamination devraient encore s’étendre sur plusieurs décennies.