Le projet de la Ligne à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech, dont les travaux ont été lancés hier le 24 avril par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, placera le Maroc parmi les pays disposant des réseaux ferroviaires à grande vitesse les plus étendus au monde, avec un linéaire total de 630 km. C’est ce qu’a affirmé le Directeur Général de l’Office National des Chemins de Fer , Mohamed Rabie Khlie, dans une déclaration à la presse.
M. Khlie a souligné que ce projet s’inscrit dans le cadre des grands chantiers structurants menés sous l’impulsion de SM le Roi. Il a rappelé les avancées majeures enregistrées par le secteur ferroviaire au cours des deux dernières décennies, tant en termes d’investissements que de performance, permettant au Maroc de se positionner comme l’un des pays leaders dans ce domaine.
Des retombées économiques et sociales tangibles
Le DG de l’ONCF a mis en avant l’impact positif des infrastructures ferroviaires sur l’économie et la société marocaines, citant en exemple le succès du train Al Boraq, dont le nombre de passagers est passé de 3 millions en 2019 à 5,5 millions en 2024. Au total, 53 millions de voyageurs ont emprunté les trains marocains en 2024, témoignant de l’efficacité croissante du réseau.
Vers une nouvelle ère de développement
M. Khlie a également évoqué les perspectives offertes par ce nouveau projet, qui s’inscrit dans une vision globale de développement à l’horizon 2030. « Le Maroc est aujourd’hui un chantier ouvert pour une nouvelle génération de projets couvrant divers secteurs économiques », a-t-il déclaré, ajoutant que ces réalisations placent le pays sur la voie des nations émergentes.
Rachid Mahmoudi
